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L'actu Foot analysée, commentée, critiquée... différemment.


Moyes vs Guardiola ou David contre Goliath ?

Publié par Macky sur 1 Avril 2014, 10:01am

Catégories : #LDC, #Manchester, #Bayern, #Guardiola, #Moyes

Moyes vs Guardiola ou David contre Goliath ?

Opposée à l’ogre Munichois ce soir pour le compte des quarts de finale, Mancheter United figure à des années lumières de son adversaire du jour. Et pourtant, un vent d’optimisme soufflerait ce matin aux abords d’Old Trafford …

Le bluff à la catalane

Comme à son habitude, Pep Guardiola n’aura pas grillé la politesse à son homologue Mancunien hier, en conférence de presse. Affirmant plusieurs fois favoriser la prudence au surplus de confiance, et pencher pour la méfiance plutôt que l’assurance. Le match est lancé !

Les mots du catalan en disent long, sous-estimer les anglais mènerait tout droit à l’échec. « Peut-être n'ont-ils pas fait une belle saison en Premier League, je ne suis pas là pour voir les matchs, mais ils sont bons en Ligue des Champions. Quand je vois les Rooney, Vidic, Rio, Chicharito, Welbeck, je sais la valeur de ces joueurs. Ils ne jouent peut-être pas bien en championnat mais sur un ou deux matchs, ils peuvent nous battre », affirmait Guardiola en conférence de presse ce lundi.

Modération donc ? Ou bluff parfait ? A en croire la surprenante décontraction dont fait preuve David Moyes, le bluff marcherait à merveille.

Sûr de son groupe, le technicien Mancunien ne tarit pas d’éloges sur les siens : «Je pense que la pression est équilibrée. Nous abordons la rencontre en sachant que nous sommes aussi bons que n'importe qui dans un bon jour. Nous devons le montrer plus souvent mais je crois beaucoup en mes joueurs. Je le dis depuis le premier jour et cela n'a pas changé». Rien que ça ?!

Une confiance déconcertante

Etonnant, pour une équipe qui a dû guerroyer pour en arriver là ! A deux doigts de passer à la trappe face à une équipe grecque, anodine, présente en huitième de finale malgré elle …

Bizarre, pour une équipe évincée du « Big Four », pointant seulement à la septième place en championnat, pas même sure de jouer l’Europe l’an prochain, tout cela ajouté à une élimination dans toutes les compétitions nationales …

Surprenant, pour une équipe opposée au champion en titre, considéré unanimement comme le meilleur collectif continental, pulvérisant le record du sacre le plus rapide en Bundesliga après 27 journées… cumulant 25 victoires et aucune défaite.

Curieux, pour une équipe qui devra faire sans son triple buteur, Robin Van Persie, blessé en huitième et d’une défense qui n’en a que le nom …

Inutile de vous faire un dessin, Guardiola joue l’intox ! Comment peut-il croire un seul instant se faire surprendre par des Red Devils en bout de souffle cette saison, peu ou presque jamais convaincants, orphelins d’un Sir Alex impuissant, et d’un Moyes désireux qu’on lui laisse du temps.

Guardiola, la force tranquille

Aux antipodes, Guardiola semble filer le parfait amour dans la capitale de la Bière. Doté des joueurs qu’il désirait à l’intersaison, conditionné par l’héritage laissé par Jupp Heynckes et installé dans un club aux finances saines où il fait bon vivre (une tendance à l’exception aujourd’hui), Pep et son 4-1-4-1 paraissent intouchables.

Il y a quelques jours, Karl-Heinz Rummenige, s’est même livré à quelques confidences plutôt… dithyrambiques... Qualifiant son entraîneur de « bénédiction pour le club ». Et ajoutant, « Il a élevé notre jeu à un niveau jamais atteint. Il a créé un football comme il n’en existait pas en Allemagne». Que de louanges pour un « vieux de la vieille », qui n’est pourtant pas en manque de grandes épopées munichoises.

Il semblerait qu’il y ait des entraineurs nés pour briller, bourrés de talents qui, en une saison peuvent tout rafler, et d’autres qui doivent lutter. Moyes fait vraisemblablement parti des seconds. L’Ecossais qui a fait les beaux jours d’Everton n’a sans doute pas les résultats qu’il espérait dès cette saison, mais consolation peut-être, Ferguson a dû attendre quatre ans avant de ravir son premier trophée avec Manchester, en 1990.

Ironie du sort, c’était le Community Shield, que Moyes lui, a gagné dès son arrivée au club... Cela laisse songeur …

Toujours un brin d'espoir

Assimilation historique oblige, le remake de David et Goliath semble se dessiner. David Moyes en adolescent peu mature sur la scène internationale, crédule, et découvrant les grandes soirées européennes, affronte le géant Bavarois Pep Guardiola, aguerri, impassible, et doté d’une troupe redoutée de tous. Qui des deux va fléchir ?

Suiveur, je dirais comme beaucoup ce matin, « Man U peut le faire ! Tout est possible sur deux matchs ! Et si le Bayern n’était pas à son top niveau … puis il y a Rooney, Mata, … ». Mais, mes esprits repris, je me rendrais vite compte qu'objectivement, cela ne tiendrait pas la route.

Réaliste, je dirais qu’au mieux Man U obtiendrait le nul à l’aller, puis prendrait le tarif maison au retour !

Après tout, il vous reste toujours David contre Goliath pour y croire…

(Macky)

Ole Gunnar Solskjær, we miss you ! ( But victorieux à la 93e, finale de la Ligue des Champions 1999 face au Bayern Munich).

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